La Faïence de Saint-Jean-du-Désert

Synopsis

Tous deux Marseillais, Jeanne et Antoine Raffaelli ont vécu leur enfance dans le quartier Saint-Pierre, à proximité de la faiencerie de Saint Jean-du-Desert. 
Ils l'on vue vivre pendant trente-cinq ans et ont assisté à sa démolition au début des années 60. Les auteurs ont retrouvé deux décoratrices qui ont vécu les débuts de la faiencerie. 
Elles en parle avec beaucoup de chaleur et surtout pas comme un travail : "nous chantions toute la journée et faisions les pieds au mur pour nous détendre". 
Le climat de de travail exceptionnel était du au maitre faiencier françois Rizzo, très exigeant sur la qualité du travail, tout en laissant aux décoratrices la possibilité de s'exprimer librement dans leur compositions, comme le démontre la période "ART DECO" de 1925.
Quant aux emblématiques branches d'oliviers, farandoleurs et cigales qui décoraient les faiences, leur succès fut tel, qu'ils furent vendu jusqu'en Amérique du sud et meme en Chine. L'or du soleil et des genets était présent dans les couleurs de la faiencerie de Saint-Jean-du-Désert. Cent-soixante photos, une reproduction du catalogue de la fabrique, ainsi que celle des signatures des décoratrices et décorateurs, permettent d'identifier la plupart des oeuvres produites entre 1921 et 1959